vendredi 27 avril 2012

Un Prix bras de fer mérité depuis longtemps attribué à Thierry Giordano, secrétaire et vice-doyen à la gouvernance de la Faculté des sciences

Le Centre de recours étudiant (CRÉ) attribue annuellement le Prix du bras de fer à l’administrateur de l’Université d’Ottawa ayant le plus attiré l’attention des agents de recours étudiant par son attitude impitoyable et/ou injuste et par son manque de respect envers les étudiants. Cette année, le Centre de recours étudiant se doit de décerner le prix à Thierry Giordano pour son manque flagrant de respect à l’égard de l’ancien étudiant diplômé Philippe Marchand; à ce manque de respect s’ajoute des menaces que Thierry Giordano avait proférées à l’endroit Philippe Marchand il y a de cela exactement cinq ans aujourd’hui.

Le 27 avril 2007, Philippe Marchand, qui était alors étudiant à la maîtrise, a rencontré le secrétaire et vice-doyen à la gouvernance de la Faculté des sciences Thierry Giordano. C’était Giordano lui-même qui avait proposé la rencontre en réponse à une lettre ouverte de Marchand dans laquelle il remettait en question la décision de la Faculté de ne pas inclure une motion à l’ordre du jour de son conseil de faculté.

Dès le début de la rencontre, Giordano a reçu Marchand de manière agressive, lui a refusé son droit d’être accompagné par une tierce partie durant la rencontre et a procédé à un interrogatoire serré, l’interrompant à tout propos.

Pour aggraver les choses, Giordano a ensuite menacé Marchand de représailles s’il révélait le contenu de leur conversation à une tierce partie. Giordano a alors ajouté : « Alors je vous réponds tout de suite: si à un moment ou à un autre, il y a un écrit, ou si j'apprends que vous avez utilisé la discussion, le contenu de cette discussion pour dire "voilà les raisons pour lesquelles ils ont refusé", [d’ajouter une motion à l’ordre du jour du Conseil de faculté] si j'entends dire cela, je vous attaque. C'est clair? »

Giordano a aussi dit : « Que ce soit bien clair, de un je ne reconnaîtrai pas, si vous sortez n'importe quoi, je ne reconnaîtrai pas, mais plus que cela, je serai... je vous attaquerai, en disant "non, c'est pas vrai."

Cette intimidation de haut niveau de la part d’un membre de l’administration est non seulement troublante et répréhensible, mais elle est aussi interdite en vertu du Règlement sur le traitement des étudiantes et étudiants diplômés pour les questions non scolaires et non liées à l’emploi. Marchand a immédiatement porté plainte en vertu de ce règlement, mais cinq années plus tard, la plainte n’a toujours pas fait l’objet d’une enquête et le dossier demeure décidément irrésolu. L’ancien doyen de la Faculté des sciences André E. Lalonde et l’ancien doyen de la Faculté des études supérieures Gary Slater, ont tous deux contribué à retarder inutilement le processus de plainte, ce qui a bien entendu aggravé les dommages subis par Marchand.

Il est tout aussi préoccupant de savoir que l’Université a continué de refuser d’enquêter sur la plainte malgré le fait qu’un enregistrement de l’incident existe.

Pour son profond manque de respect, pour son refus de s’excuser lorsque le CRÉ lui en a fait la demande en 2008 et pour avoir menacé, de manière flagrante et répétée, d’attaquer un étudiant, Thierry Giordano mérite amplement le Prix bras de fer. Le Centre de recours étudiant réitère sa demande au professeur Giordano afin qu’il présente des excuses formelles à Philippe Marchand. Le Centre de recours étudiant réclame aussi que l’enquête sur l’incident soit enfin entreprise en vue d’éventuelles mesures disciplinaires.

dimanche 29 janvier 2012

L’Université canadienne devant la justice

(OTTAWA, le 30 janvier 2012) Dr Waleed AlGhaithy (Programme de résidence en neurochirurgie, Université d’Ottawa), Dr Khalid Aba-Alkhail (Programme de résidence en chirurgie cardiaque) et Dr Manal Al-Saigh (idem) ont déposé une poursuite conjointe contre l’Université d’Ottawa et plusieurs de ses représentants.

Discrimination, complot, manquements à la Charte canadienne des droits et libertés, diffamation, brit de contrat et négligence, entre autres, sont allégués.

Dr Jacques Bradwejn – doyen de la Faculté de médecine, Dr James Worthington – premier vice-président, affaires médicales, qualité et sécurité des patients à l’Hôpital d’Ottawa , Dr Paul Bragg – doyen associé, Éducation médicale postdoctorale, Dr Eric Poulin, directeur du Département de chirurgie, Dr Therry Mesana - directeur de la Division de chirurgie cardiaque, Dr Richard Moulton – directeur de la Division de neurochirurgie, Dr Fraser Rubens – directeur du Département de chirurgie cardiaque et Dr John Sinclair – ancien directeur du Programme de neurochirurgie sont tous visés par la demande.

La cause des trois médecins expose l’état inquiétant de la formation médicale offerte aux médecins étrangers financés à l’externe dans les universités canadiennes en plus de révéler d’importants obstacles auxquels ces médecins ont eu à faire face à l’Université d’Ottawa.

La cause des plaignants avait attiré l’attention des médias en mars 2011 suite à une conférence de presse lors de laquelle ils avaient annoncé le dépot de leur plainte au Tribunal des droits de la personne de l’Ontario alléguant discrimination.

Ils sont représentés par les avocats Douglas Christie et Barbara Kulaszka

Consultez la demande ici: Aba-AlKhail et al. v. University of Ottawa et al. CV-11-440336.